Aujourd’hui, j’avais envie de te parler de croyance personnelle et de foi, parce que c’est une sphère sur laquelle j’ai dû beaucoup travailler ces dernières années.
Retrouve cet article en version podcast en fin de page 👇🏻
Je suis issue d’une famille cartésienne, je ne suis pas baptisée, je n’ai pas été informée sur une quelconque forme de croyance ou de tradition, et j’ai donc pu avoir le loisir de choisir en quoi, en qui, croire, arrivée à l’âge adulte.
Étant de nature curieuse, j’en suis arrivée à lire des textes sacrés, issus de différentes religions et courants de pensée, mais après une bonne quinzaine d’années de lectures et de découvertes, j’en suis arrivée à la conclusion que je crois en ma bonne étoile.
Pour être honnête, si tu me demandais si je suis sûre à 100% qu’il y ait une étoile au-dessus de ma tête qui veille sur moi, je te dirais que non, j’en sais rien du tout…
Mais la vraie question, la question qu’on pose souvent en coaching de vie, c’est :
Que m’apporte cette croyance ? Est-elle bénéfique pour moi ou au contraire, néfaste ?
Les croyances sont personnelles, diverses et variées, elles ne regardent personne d’autre que nous et sont choisies consciemment ou inconsciemment en fonction de notre culture, nos traditions, notre éducation, mais aussi en fonction de notre expérience et notre vécu.
Personnellement, me dire qu’il n’y a rien ni personne au-dessus de nous, qu’on est largué tout seul comme des sacs à patate sur Terre, me fait monter une angoisse et une panique assez intense.
Il y a quelques années, j’ai traversé une phase de solitude après une rupture assez douloureuse, et à cette époque, je ne croyais pas en grand chose.
Et ne croire en rien a permis à mon égo de prendre les commandes et de me faire réagir en fonction de la peur.
Résultat ? J’ai fait une crise d’agoraphobie qui a duré une bonne année, durant laquelle sortir de chez moi était devenu compliqué, rencontrer du monde et me balader tranquillement dans les rues, était même quasi impossible.
Mon égo m’envoyait des images de scénarios catastrophes en permanence, il essayait de me préserver d’un hypothétique accident, persuadé qu’il pouvait m’arriver le pire à chaque coin de rue. Cette crise est devenue une phobie sociale, j’ai arrêté de prendre l’avion, le train, et même les déplacements en voiture ont commencé à devenir source d’angoisse.
Bref, j’étais en train de m’enfoncer dans une spirale infernale petit à petit.
Et puis, j’ai lu un livre incroyable « Enquête sur l’existence des anges gardiens », un roman écrit par un oncologue à la retraite, qui s’est mis en tête d’essayer de prouver l’existence de présences angéliques autour de nous, et qui a rédigé un recueil de 900 pages d’anecdotes et de témoignages de personnes, toutes cultures, âges, sexes et religions confondus.
Dans le lot, des histoires à dormir debout de gens qui entendent une voix dans leurs oreilles, comme ce soldat de guerre qui raconte avoir entendu quelqu’un lui hurler dessus en lui demandant de sauter d’un camion en route, ce qu’il fît, alors que le camion en question explosait sur des mines quelques dizaines de mètres plus loin.
Tu vois un peu le genre..
Des histoires qui te laissent perdu, le regard dans le vide et les sourcils relevés dans une expression dubitative.
Quoi qu’il en soit, j’ai décidé de croire en ce que j’ai appelé « ma bonne étoile », et ma phobie sociale s’est doucement calmée, et a fini par disparaître totalement.
Quelques années après, je me suis retrouvée à New York avec une copine, avec qui j’échangeais beaucoup sur tout un tas de sujets, notamment celui des croyances et de la foi.
Et un jour, alors qu’on devait changer d’appartement, qu’il faisait 40 degrés dans les rues de Brooklyn, et qu’on se trimballait des valises énormes, tout en remontant une pente de l’enfer jusqu’à notre nouveau logement, j’ai crié vers le ciel en rigolant : « non mais là, si ange gardien il existe, c’est le moment où jamais de venir nous aider parce qu’on va mourir de chaud, de soif et de fatigue les gars ! »
Tu me croiras si tu veux mais trois minutes plus tard, un jeune homme nous aperçoit en pleine galère, il traverse la rue, nous demande si tout va bien, on lui répond en riant qu’on n'en peut plus mais que ça va aller.
Il nous toise quelques secondes, empoigne 1 valise dans chaque main et nous promet de nous monter les valises jusqu’à notre appartement.
Avec ma copine, on est restées bouche-béé comme des poissons hors de l’eau quelques secondes et on a fini par suivre le charmant jeune homme envoyé du ciel jusqu’à notre logement.
Cet épisode a fini de me convaincre d’une chose : je ne sais pas si les anges gardiens existent, mais ce qui est sûr, c’est que la pensée est créatrice, et que lorsqu’on pose une intention, parfois, souvent même, l’univers nous entend et nous répond.
Elizabeth Gilbert dans ses divers romans, parle souvent de ses croyances qu’elle a ficelé au cours de ses lectures, de ses rencontres et de ses expériences.
Elle raconte que lors d’un de ses voyages balinais, elle entend parler de la croyance des 4 frères.
C’est un mythe populaire balinais selon lequel l’enfant viendrait au monde accompagné de ses 4 frères d’âme, censés le protéger tout au long de sa vie terrestre.
Quelques jours après, elle se balade dans la forêt balinaise et se retrouve nez à nez avec un énorme singe qui semble féroce et fonce droit sur elle, babines retroussées.
Elle dit s’être souvenue de cette histoire des 4 frères, et s’être dit : « Ce singe ne me fera rien, tout va bien, mes frères me protègent d’en haut », tout en continuant à avancer sans un regard au singe en question.
Voyant qu’il n’avait pas d’impact sur elle et qu’elle ne montrait pas de signe de peur, le malheureux a tourné les talons bredouille, avant de repartir se balancer de branche en branche.
Une fois de plus, cette anecdote a renforcé ma croyance sur l’existence d’une potentielle présence protectrice au-dessus de nos têtes, et la certitude que lorsqu’on pense, ressent et vibre quelque chose, ce quelque chose a un impact en face de nous, et donne un résultat.
Je suis moi-même allée à Bali en 2018, et alors que j’étais en train de papoter avec la nenette qui me faisait les ongles, elle m’a lancé : « vous les occidentaux, vous ne savez pas gérer vos problèmes, vous avez peur et vous êtes en colère en permanence… »
C’était dit sans jugement de sa part, elle faisait simplement un constat basé sur ses observations.
Je lui ai demandé comment ils faisaient à Bali pour régler les problèmes, ce à quoi elle a répondu cette phrase incroyable : « On prie, ensuite on va se changer les idées, et on attend que l’univers règle ce problème pour nous. »
Et le problème se règle toujours ? Ai-je demandé.
« Soit il se règle de lui-même, soit on arrête de le voir comme un problème. »
Je me suis dit à l’époque : que lui apporte cette croyance que l’univers l’aide à résoudre ses problèmes ?
La réponse est simple : la paix de l’esprit et une certaine sérénité qui lui permettent de traverser ses journées sans se mettre la rate au cours-bouillon pour tout et n’importe quoi.
Alors est-ce que cette croyance vaut le coup ?
Ben, au vues des conséquences, personnellement, je dirais que oui.
Finalement que ce soit une étoile, une fée ou un lutin, tant que cette croyance nous apaise, nous permet d’être plus calme, plus confiante et plus sûr de soi, pourquoi ne pas y croire ?
Si je me balade dans les rues, persuadée qu’il ne m’arrivera rien de grave, alors je marche d’un pas léger, l’esprit en paix et disponible pour profiter de l’instant.
Au lieu de m’inquiéter pour demain, je profite du moment présent et je laisse mes inquiétudes à ma bonne étoile, en me disant : «elle va bien se démerder pour me régler ce problème d’une manière ou d’une autre».
Et tu sais ce qu’il se passe ?
Les problèmes se règlent d’eux-même, ou bien j’arrête de les voir comme des problèmes.
Et puis rien ne dure, tout se transforme, donc tôt ou tard, la situation finit par se décanter.
Mais surtout, j’ai arrêté de me gâcher mes journées à m’inquiéter pour 1001 choses différentes et ça, ça n’a pas de prix !
Alors voici mon conseil : crois en quelque chose, en ton pouvoir créateur, en tes pensées positives, en Dieu, en ton ange gardien ou ta bonne étoile, en l’univers ou crois en toi tout simplement, si cette croyance peut t’aider à marcher avec plus de légèreté au milieu du chaos, alors banco !
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Ju
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