Aujourd’hui, j’avais envie d’aller un peu plus loin sur le thème de la gestion de la peur, et de te donner des astuces et des outils que j’ai pu moi-même mettre en place, et qui m’ont permis de collaborer avec mes peurs sans qu’elles ne prennent le dessus.
En discutant avec mon entourage ces derniers temps, mais aussi avec ma communauté instagram, je me suis aperçue que la peur revient souvent dans les « causes » de blocages quand je pose la question.
Pour ma part, j’ai grandi avec une vie émotionnelle chargée ; mes peurs me submergeaient et je souffrais de crises d’angoisse à n’en plus finir, et autres phobies de l’avion, phobies sociales, agoraphobie, etc.
Je vivais avec une tension permanente à l’intérieur de moi, créée par des centaines de peurs différentes : peur de ne pas réussir, peur du changement, peur de ne pas être aimée, d’être abandonnée, d’être critiquée, peur de blesser quelqu’un, peur du conflit, et j’en passe…
Mais après ma formation de coaching de vie, j’ai découvert de nouveaux outils pour apprendre à aborder mes peurs autrement, mais aussi grâce à la philosophie orientale, des clefs mentales qui peuvent apaiser, et des astuces concrètes qui me permettent de faire baisser mon taux de cortisol quotidiennement, le cortisol étant l’hormone du stress par excellence.
Ce que j’ai compris à travers mon expérience, c’est qu’il n’existe pas une seule manière de gérer ses peurs, il en existe des centaines : à chacune de trouver la sienne, mais souvent, c’est l’alliance de plusieurs techniques qui permettent d’amener un vrai changement intérieur et un vrai soulagement.
Voici donc mes astuces :
La peur est ton amie
Le plus gros problème qui empêche de vivre une relation sereine à l’intérieur de soi est de considérer nos peurs comme des ennemies.
Et pourtant, c’est tentant : en effet, elles nous font chier !
Elles prennent le dessus, elles décident pour nous, elles nous font faire et dire n’importe quoi.. Difficiles de les apprécier et de les remercier en plus !
Pour autant, c’est la clef la plus importante et la plus efficace pour gérer sa peur.
Il faut commencer à les voir comme des amies, des alliées, comme une partie de soi créée pour nous protéger et nous empêcher de souffrir - à la base, je précise ! - et qui nous délivre des messages et des conseils.
Le cerveau humain ne laisse rien au hasard, si nous sommes pourvus de cette fonction, c'est qu'il y a une raison. C’est grâce à la peur qu’on est encore en vie aujourd’hui, elle nous a empêché de nous mettre en danger, elle nous a détourné des situations dangereuses et nous a maintenu en vie !
Le vrai problème, c’est qu’on juge nos peurs.
Le stress, c’est mauvais pour la santé...
Si tu as peur, tu es dépressive ou tu es une poule mouillée...
Si tu angoisses, tu exagères, tu dramatises tu en fais trop, tu es bonne pour l’Hôpital Psychiatrique…
Les médecins, la société, l’école, cherchent absolument à faire taire, à bannir cette émotion, qui pourtant, est de plus en plus présente chez nous autres occidentaux.
Le soucis, c’est qu’en jugeant nos peurs, on va avoir tendance à les rejeter dès qu’elles se présentent dans notre esprit : « Ah non, hein, je vais pas commencer à m’inquiéter pour rien.. », « J’ai autre chose à faire que de subir une crise d’angoisse aujourd’hui.. », « Allez je reste zen, je reste zen, je reste zen.. »
Toutes ces pensées vont enclencher un processus qu’on appelle « le refoulement » dans notre cerveau.
Pour t’expliquer un peu mieux le processus de refoulement, voici rapidement comment fonctionne une peur au niveau cérébral.
La peur naît dans la zone de l’amygdale, elle traverse ensuite une zone cérébrale qu’on appelle « cortex cingulaire antérieur » et termine sa course dans le neo cortex.
Le Neo Cortex est une partie du cerveau reliée à notre conscience, et donc à notre capacité à comprendre et expliquer nos émotions.
Si on rejette mentalement une émotion, si on essaye de la faire taire, de la modifier, l’émotion repart alors dans l’amygdale, là où elle est née.
Et elle va ensuite refaire le même chemin, en boucle, jusqu’à ce qu’on l’écoute enfin et qu’on la traite.
Si on ne le fait pas, sa charge électrique va prendre de l’ampleur, et elle va taper de plus en plus fort dans notre esprit pour se faire entendre.
Et le stress se transforme alors en peur, puis en crise d’angoisse, de plus en plus violente.
Donc conseil numéro°1 : commence à aborder tes peurs comme des alliées, et permets-leur de te traverser, ne serait-ce que pour donner leur avis sur la situation.
Et tu verras qu’elles partiront plus rapidement et ne se transformeront pas en monstre à l’intérieur de toi.
Dessine ta peur
Un super exercice que j’ai eu la chance de réaliser lors de ma formation de coach de vie en 2015 à l’école française de coaching MHD, c’était de dessiner ma peur.
À l’époque, je ne voulais ni l’entendre, ni l’écouter, et je trouvais tout un tas d’astuces pour l’éviter en permanence mentalement, mais malheureusement, elle ne faisait que prendre de l’ampleur et me bousiller mes journées.
Alors je l’ai dessiné, en fonction de la représentation que je m’en faisais, et elle était pas belle à voir, je te le dis ! 😂
Mais la dessiner m’a permis de prendre de la distance avec elle, de la placer à l’extérieur de moi.
Mais aussi de la matérialiser, de lui donner vie.
Et surtout, de la trouver moins effrayante.
Parce qu’un gros problème récurrent chez les angoissées de service : on se met à avoir peur de nos peurs et on s’enfonce dans un cercle vicieux… En route vers le refoulement !
J’ai accroché ce dessin à mon frigo, et j’ai commencé à lui parler tous les jours.
Quand je sentais qu’elle mettait un pied dans mon esprit, j’allais vers le frigo et je lui parlais en direct live en face to face.
Petit à petit, de jour en jour, je l’ai trouvé moins effrayante.
Et j’ai commencé à l’accepter.
Écris à ta peur
Si tu n’es pas à l’aise avec l’oral ou que t’as peur que tes proches ou tes voisins te trouvent un jour en train de parler à ton frigo 😂 tu peux aussi utiliser le plan b : l’écriture.
Personnellement, j’utilisais le dessin quand j’étais à la maison tranquille, et l’écriture quand j’étais dans des lieux publics : oui, parce que je veux bien parler à ma peur si ça l’apaise mais de là à passer pour une folle qui parle à des personnes imaginaires, non merci !
À ce moment-là, prends un cahier exprès pour cet exercice et essaye d’ouvrir le dialogue avec ta peur en lui demandant comment elle va ?
Pourquoi est-elle là, quelles sont les raisons de sa présence ?
Quel est son message ( un message bienveillant, un conseil pour nous aider à appréhender l’avenir ) ?
Et quelle action elle te conseille pour mieux te préparer à l’épreuve ?
Le but étant de trouver une action concrète à la fin de cet exercice.
Cette action permettra à l’émotion d’être entendue et de se dissoudre en arrêtant de créer des tensions cérébrales.
Et ce point est très important ; animaux et humains sont soumis aux mêmes lois, on partage de nombreuses fonctions émotionnelles avec les mammifères et les reptiles, et la fonction de la peur est la même pour tout le monde : elle apparaît pour nous pousser à l’action ( partir en courant, mettre un coup de poing, ou tout simplement, poser des actions pour se préparer aux futures épreuves qu’on doit traverser... )
Mais si on ressent de la peur et qu’on ne fait rien, alors elle tourne en boucle, prend de l’ampleur et nous mène la vie dure.
Autres méthodes
Ma gestion de la peur passe aussi par d’autres outils que j’ai mis en place de manière régulière, quotidienne ou hebdomadaire comme par exemple :
° Réaliser une routine tous les matins à base de méthodes qui vont avoir pour effet d’apaiser l’organisme tout entier :
Méditation (qui apaise l’activité cérébrale)
Étirements (qui libèrent les tensions physiques et mentales)
Auto-suggestions positives (qui permettent de programmer le cerveau sur de nouvelles façons de penser et de réagir, on peut donc rajouter des phrases qui nous permettent d’appréhender nos peurs comme des alliées qui nous aident à avancer)
Huile essentielle comme la lavande aspic ou la camomille romaine, des puissants anti-dépresseurs naturels
° Retirer le sucre blanc de son alimentation
Le sucre est le pire ennemie de nos émotions car il a comme conséquence d’augmenter le volume de nos ressentis, quels qu’ils soient. Le sucre est un excitant, si on est stressée, on deviendra angoissée. Si on est en colère, on deviendra haineuse. Etc.
Donc adieu le sucre blanc et bonjour les sucres non raffinés, plus sains pour la santé.
° Faire baisser son indice glycémique
Adapter mon alimentation en fonction de l’indice glycémique des aliments a été aussi bénéfique pour mes crises d’angoisse, et notamment mes phobies de l’avion et autres agoraphobies, qui ont disparu au moment où j’ai fait baisser mon IG général du corps.
De nombreuses peurs forment des boules de neige émotionnelles dans notre cerveau lorsqu’elles sont activées par un IG trop haut, et une alimentation trop riche en sucres.
Tu peux donc commencer à te renseigner sur les aliments à IG bas pour les favoriser et faire baisser ta tension interne par la même occasion.
° Trouver des activités qui défoulent
Et pour finir, le sport, quel qu’il soit, est un merveilleux outil qui nous permet d’augmenter notre taux d’endorphine. L’endorphine est une hormone produite par le corps, qui agit comme anesthésiant physique et moral.
Elle va donc atténuer les émotions, les rendre plus lights et plus digestes.
Si tu es soumise à tes peurs, et que tu ne fais pas d’exercice, essaye de trouver une activité qui te permette de te défouler physiquement, et de la pratiquer de manière hebdomadaire, voire plusieurs fois par semaine.
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Ju
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