Les Parents, Les Relations et Les produits Toxiques : Casser les Schémas Négatifs
- Ju
- 7 avr.
- 8 min de lecture

Le travail sur la toxicité a été au cœur de mon parcours de guérison.
Il a commencé dans une famille toxique, a évolué avec la consommation de produits néfastes tels que le sucre industriel, l’alcool, la drogue douce, et le tabac, pour se prolonger par des relations malsaines avec les hommes.
Un chemin semé d’embûches, mais aussi de prises de conscience.
Alors, que sont réellement les relations toxiques ?
Que désigne un parent toxique ?
Comment ces relations influencent-elles nos rapports intimes et, plus largement, notre manière de nous traiter ?
Et surtout, comment mettre un terme à cette dynamique ?
Voici les réponses que je vous propose dans cet article.
La Toxicité : Un Phénomène à Comprendre
"Relation toxique", "parent toxique"… des mots très à la mode diront certains… Et ils n'ont pas tort.
Le nombre de livres, articles et autres posts sur les réseaux sociaux qui fleurissent et emploient ces termes se multiplient de jour en jour.
Effet de mode ou constat désolant ? Et d'où vient ce terme au juste ?
Le terme "relation toxique" est devenu populaire dans les domaines de la psychologie et des relations interpersonnelles pour décrire une relation qui a un impact négatif significatif sur au moins l'une des personnes impliquées. Il a émergé dans le cadre des discussions cliniques et thérapeutiques sur les relations dysfonctionnelles et leurs effets sur le bien-être émotionnel et mental.
Aujourd'hui, nombreux sont les scientifiques qui ont étudié l'impact de la parentalité toxique sur le cerveau de l'enfant.
Les plus médiatisés : Boris Cyrulnik (Neuropsychiatre, éthologue), Alice Miller (Psychanalyste et psychologue), Bruce D. Perry (Neuropsychiatre), Vincent J. Felitti & Robert Anda (Médecins, épidémiologistes), Daniel Siegel (Neuropsychiatre), Gabor Maté (Médecin et spécialiste des addictions), etc…
Les Parents Toxiques : Qu'est-ce que c'est ?
Pour donner une définition générale : un parent toxique est avant tout un parent qui bloque le processus de guérison de l’enfant.
Il existe différentes formes de toxicité, et plusieurs degrés.
Mais quels que soient les comportements des parents, quelle que soit la forme de violence employée, physique ou psychologique, les parents toxiques ont un point commun : ils refusent de reconnaître leur part de responsabilité et ils empêchent leurs enfants de s’exprimer, et donc de se soigner.
Ils refusent de remuer le passé, de revenir sur leurs actes, d'en prendre la responsabilité et de saisir l’impact que leurs mots ou agissements ont pu avoir sur leur enfant.
Les parents toxiques se placent en tant que victime quand leur enfant les accuse, ils renversent les rôles et mettent tout en œuvre pour faire culpabiliser l’enfant d’avoir eu l’audace de reparler des sujets qui fâchent, ou de les juger, allant même jusqu’à le traiter de menteur, ou de fou !
C’est exactement ce que mes parents m'ont fait les 20 dernières années !
Et il m’a fallu beaucoup de travail sur moi, et de ténacité, pour leur tenir tête et continuer mon processus de guérison, coûte que coûte 💪
Quelle que soit la manière dont je m’y suis prise pour reparler de mes ressentis et blessures d’enfant (lettres, coups de colère, conversations plus calmes…), leur réaction a toujours été la même.
Ils se mettent automatiquement en position de défense, ils rejettent l’idée qu’ils aient pu commettre des erreurs, que leurs actes aient pu avoir un impact négatif sur le développement de ma psyché, ils tentent d’inverser les rôles en me rappelant à quel point j’étais difficile en tant qu'enfant..
Pensent que c’est moi qui ai un problème..
Essayent de redorer leur blason en listant ce qu’ils ont fait pour moi…
Se montrent de mauvaise foi…
Oublient des passages de l’histoire…
Tentent d’amoindrir mes émotions…
Et dans les pires conversations, ils sont allés jusqu’à me traiter de “méchante”, de “fille ingrate”, de “personne toxique” 🙄 ou encore de m’accuser d’être “folle”, d’avoir tout inventé..
L'Importance de la Compassion et la Compréhension
Dans tous les cas, toutes ces réactions montrent qu’ils manquent cruellement de compassion, de compréhension, et de remise en question. Trois éléments essentiels dont un enfant a besoin face à ses parents, pour entamer son processus de guérison émotionnelle.
Et là encore, c’est prouvé par les neurosciences affectives : des études montrent que pour qu’un cerveau guérisse, répare les zones endommagées dans l’enfance, il lui faut en face une attitude bienveillante, compatissante et compréhensive.
Ce qui permet au cerveau de produire de l’ocytocine, l’hormone du lien social et de l’amour, qui va permettre la régulation des émotions, reconnexion des voies du circuit cingulaire (une région du cerveau impliquée dans la gestion des émotions, la prise de décision et la gestion du stress), libérer les tensions électriques (les névroses) et amener la guérison affective.
Donc, quand les parents adoptent ces attitudes anti-guérison, c’est l’inverse qui se passe.
Ils provoquent alors de la souffrance psychique : un sentiment d’être incompris, rejeté, culpabilisé, et donc “non aimé”.
En gros, ils renforcent les blessures qu’ils ont eux-mêmes créées, et maintiennent l’enfant dans un schéma psychologique malsain.
L’enfant aura alors deux possibilités : se taire et continuer à refouler ses blessures affectives au fin fond de son inconscient, ou bien se rebeller !
J’ai choisi l’option 2.
La compassion, la compréhension et l’écoute, je suis allée la chercher ailleurs, d’abord chez les nombreux thérapeutes vers qui je me suis tournée…
Auprès d’amis, auprès de mon conjoint, et surtout, auprès de moi-même.
Tant pis s’ils restent sourds à mes mots | maux, j’ai su être à l’écoute de moi-même.
Tant pis s’ils ne me comprennent pas, après 20 ans d’auto-analyse, de journaling, de thérapie et de méditation, à l’heure actuelle, je suis la mieux placée pour me comprendre.
Et après des décennies à prendre sur moi, à essayer de lâcher prise, et de leur pardonner sans recevoir d'excuses, j’ai fini par ne plus accepter leurs réactions, leurs tentatives pour me faire porter le chapeau, leur mauvaise foi, et leur manque de remise en question.
Après de nombreuses heures de conversation, en me servant même d’outils de communication non violente, et d’autres où j’ai explosé, cassé des saladiers en verre et fait voler des bougies, sans aucun changement de leur part, j’ai fini par mettre un stop définitif à nos rapports.
Les Relations Intimes Toxiques : Répétition des Schémas ?
Comme les parents sont les premiers modèles de nos relations sociales et surtout intimes, leur façon de nous traiter va conditionner l’image que l’on se fait de l’autre.
Et ce conditionnement nous amènera à être attiré par des partenaires au même type de comportement, comme si notre cerveau nous poussait à reproduire ce qui est connu pour lui.
Quand bien même ce « connu » est toxique.
Au moins, il est familier et rassurant pour notre inconscient !
Je n’ai donc pas échappé à la règle des schémas répétitifs en m’empêtrant jusqu’au cou dans des relations ultra toxiques, avec des personnages qui ressemblaient de près ou de loin à mes parents.
Et l’apogée de mes histoires amoureuses désastreuses a eu lieu à Montpellier avec un homme qui s’est montré violent émotionnellement, psychologiquement et physiquement.
Une relation dans laquelle j’ai mariné pendant 5 ans (avec des allers-retours sans fin) et qui s’est terminée avec perte et fracas.
Heureusement, après un gros travail de reconstruction de l’estime personnelle, la fortification de mes limites et la prise de conscience de mes besoins, j’ai fini par réussir à mettre un terme à cette histoire, quelques temps après avoir arrêté l’alcool, le sucre raffiné, et le gluten : 3 produits hyper toxiques qui entraînaient et aggravaient de nombreuses maladies physiques et mentales chez moi.
L’Auto-Maltraitance : Comment se Libérer ? 🧘♀️
Après 10 ans de thérapie, à l'âge de 25 ans, j’ai découvert le coaching de vie, un suivi de 8 mois que j’ai réalisé dans la période la plus sombre de ma vie.
Là où la thérapie m’a permis de comprendre les choses, le coaching quant à lui, m’a apporté des outils concrets pour modifier mes habitudes comportementales et entamer la guérison.
Ces outils, issus des recherches en neurosciences affectives et neuropsychologie, permettent de pallier aux carences affectives que nos parents ont causées, de modifier l’image qu’on a de soi malgré ce qu’ils ont projeté sur nous, mais aussi de prendre conscience de nos besoins profonds, et d’apprendre à y répondre par soi-même, pour se libérer de l’attente envers les autres et donc de la dépendance affective.
Parce que quand on devient sa propre source d’écoute, d’attention, de compréhension et d’amour, on se détache petit à petit des autres.
Il s’agit aussi de détecter comment on se maltraite soi-même, et de modifier ces comportements intérieurs.
Car s'éloigner des personnes toxiques est certes bénéfique, mais ensuite, il va falloir stopper ses propres habitudes mentales de maltraitance.
Parce que les parents façonnent aussi notre rapport à soi, et arrivé à l'âge adulte, on perpétue mentalement ce qu’on a subi étant enfant : on s’insulte, on se condamne, on est exigeant envers soi, on rejette ses émotions, bref, on s’en prend à soi-même et on reproduit les schémas toxiques à l’intérieur !
L’auto-maltraitance peut également se retrouver dans la manière dont on traite notre corps, la façon dont on se nourrit, les stupéfiants et autres addictions dans lesquels on plonge, ou encore dans l’auto-sabotage, quel que soit le domaine de notre vie (sentimental, professionnel, etc.)
Mais le plus gros challenge du coaching de vie, c’est d’apprendre à définir nos limites, d’en avoir une vision très claire, et de poser des stops en fonction d’elles.
D’abord en communicant ces limites aux autres, et si malgré ça, elles ne sont pas respectées, en coupant les ponts pour les respecter quand même.
Grâce à ces outils, on commence par faire la liste de ce qui n’est pas bon pour soi.
Pour moi, il y avait le sucre raffiné que j’ingérais comme une drogue quotidiennement et en quantité astronomique…
Les produits à base de gluten qui me causaient de nombreux désagréments…
De nombreux produits industriels bourrés de produits chimiques qui abîmaient ma santé…
Mais aussi l’alcool, la drogue douce, la cigarette…
Le sevrage ne s’est pas fait en un jour bien entendu, mais plutôt en plusieurs étapes, avec des avancées, des rechutes, et plusieurs tentatives.
Le sucre a été le premier poison que j’ai stoppé net en 2017, et qui m’a libéré de tout un tas de maladies chroniques et troubles nerveux.
L’arrêt de l’alcool a suivi naturellement.
Et c’est à ce moment-là que j’ai commencé à poser mes limites avec mon ex toxique, et à m’éloigner progressivement, jusqu’à dire adieu définitivement quelques mois plus tard.
Conclusion : L'Importance du Travail sur Soi 🙌
Les relations parentales toxiques laissent des traces, et entamer un chemin de guérison n’est pas une mince affaire, mais c’est un travail tellement bénéfique que je ne peux que vous le recommander si vous aussi vous avez souffert, et continuez à souffrir, que ce soit dans la relation que vous entretenez avec votre famille, vos proches, ou votre propre relation à soi.
Thérapeutes, coachs de vie, énergéticiens, naturopathes, nutritionnistes, spécialistes de l’addiction… quelle que soit la méthode que vous choisirez, l’essentiel, c’est de mettre en place quelque chose pour vous libérer définitivement des schémas, des relations et des produits toxiques.
ℹ️ Si vous voulez plus d’informations sur mes suivis individuels, rendez-vous sur : Rééquilibrage alimentaire
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