Quand La Violence Est Transgénérationnelle
- Ju
- 22 mars
- 12 min de lecture

Dans mon précédent article, je vous ai parlé de ce qu'est la transgénérationnelle, ou le fait de reproduire les schémas, les blocages, les traumatismes et même mes maladies et accidents, de génération en génération.
Si vous ne l'avez pas lu, je vous invite à le consulter ici, pour bien comprendre ce que les spécialistes en neuropsychologie ont découvert récemment.
Dans cet article, je mets l'accent sur la violence, physique et psychologique, qui se transmet de parents à enfants.
L'enquête
Quand j'ai ateint la "douce" période de l'adolescence, j'ai commencé à ressentir des émotions violentes, que je n'arrivais pas à expliquer ni à comprendre. Ces émotions, d'abord rejetées, jugées et condamnées par mes parents, ont donc été refoulées. Autrement dit, pour faire simple, elles ont été renvoyées dans l'inconscient, ont créé des surtensions nerveuses (des névroses) et ont rejailli de diverses façons chez
moi : accès de rage, crises d'angoisse, phobies, pensées suicidaires, auto-jugement et auto-maltraitance, etc.
Tout le travail que j'ai réalisé en thérapie depuis l'âge de 14 ans m'a permis de mettre en lumière les sources de ces comportements et troubles nerveux, et d'identifier les causes, pour pouvoir m'en libérer 🕊
Et à l'époque où réalisais ma thérapie avec Corinne (la thérapeute formée par l'école de mémoire cellulaire de Myriam Brousse), j'ai dû réaliser une sorte "d'enquête", et poser des questions à ma famille, mes tantes, mes parents, et mes grand-mères qui étaient encore en vie à ce moment-là, pour essayer de détecter et comprendre ce qui m'avait été transmis de manière transgénérationnelle.
Cette enquête fût une action vraiment incroyable : grâce aux différentes visions, aux souvenirs des uns et des autres, j'ai pu composer ce qu'on appelle "une grille de vie".
Une sorte de tableau qui condense les évènements les plus marquants d'une vie, les grandes lignes de l'histoire de notre lignée paternelle et maternelle, et de les comparer avec les nôtres.
C'est une sorte d'arbre généalogique psychologique 🌳
C'est tout simplement passionnant !
Les grand-mères ont beaucoup de choses à nous apprendre sur les histoires familiales (si elles acceptent de jouer le jeu, et c'était le cas pour moi). Les miennes étaient ravies qu'on s'intéresse à leur enfance, leur famille, leurs expériences.. à l'histoire de leur vie.
C'étaient des échanges riches en informations précieuses que je garderai en tête toute ma vie, et qui m'ont permis de mieux comprendre la violence et la douleur que je ressentais, et que j'avais subi.
Si vos aïlleuls (parents, grand-parents, arrière-grand-parents) sont encore en vie, je vous invite à mener vous aussi cette enquête, à ouvrir le dialogue et à poser toutes les questions qui vous passent par la tête sur leur parcours.. 🙋♀️
Parce que quand ils partent, ils emportent définitivement ces souvenirs et informations...
Alors, voici quelques bribes d'informations que j'ai apprises au cours de ces enquêtes, et qui m'ont permis de mieux comprendre ma lignée, et ses schémas répétitifs...
Pour moi, la prise de conscience et la compréhension est une étape nécessaire si on veut guérir et couper ces schémas. C'est essentiel de savoir à quoi on dit "stop" ! 🛑
Côté paternel
Mon père s'est montré dur, froid et violent physiquement et psychologiquement avec moi.
Quand je ressentais une émotion "désagréable", de la souffrance quelque soit, il se fermait en me laissant dans le silence, me punissait et me rejettait, ou alors, il riait, se moquait, prenait ça à la légère, ou encore levait la main, le poing, sur moi ou autres objets et meubles qui traînaient par là.
Incapable de compatir, de gérer et canaliser mon émotion, de me cadrer et m'accompagner en douceur.
Quand j'étais enfant / adolescente, je ne comprenais pas pourquoi il réagissait comme ça 🤷♀️
Les enfants n'ont pas la capacité, "le pouvoir", de comprendre les réactions de leurs parents.
Ils en ressentent simplement les conséquences psychiques et affectives.
Mais avec ce que j'ai appris sur l'histoire familial, je comprends mieux :
Mon grand-père paternel a trouvé son propre père pendu, étant enfant 😱
Un choc traumatique qui a dû générer chez lui un stress énorme.
Cet évènement a donc causé chez lui des blocages au niveau affectif, au niveau des émotions et de la communication ; il était incapable de dire des choses positives, de montrer ses émotions. La tendresse était quelque chose de rare chez lui... Il était distant, froid, et dur avec sa femme et ses enfants.
Il haussait le ton rapidement, se renfermait facilement et n'hésitait pas à lever la main quand quelque chose lui déplaisait.
La vieille époque vous me direz...
Quand mes parents se sont rencontrés, mon père n'adressait plus la parole à son père, ils ne se voyaient même plus, les rapports étaient gelés. Ma mère a insisté pour les rencontrer et lors du premier repas, mon grand-père tentait de poser des questions un peu en surface à mon père, qui restait fermé comme une huître et silencieux comme une carpe 🐟
Bonjour l'ambiance !
Mais l'attitude de mon père n'était que le résultat et la conséquence d'une souffrance infantile, due à un père bloqué émotionnellement, trop sévère et parfois violent.
Mon père m'a lui-même raconté qu'il avait déployé une grande énergie pour ne pas être comme son père ; Mon grand-père était un raciste invétéré, mon père pas du tout..
Mon grand-père mangeait de la viande midi et soir, buvait de l'alcool quotidiennement, et fumait 1 paquet de gitanes par jour, mon père est devenu végétarien, n'a jamais bu une goutte d'alcool ni même touché une cigarette de sa vie..
Mon grand-père n'a plus fait de sport les 20 dernières de sa vie, mon père, passé la soixantaine, continue de faire 2 à 3h de sport par jour..
Mais pourtant, il a été pour moi le même père, dur, froid, distant et violent que son propre père.
Et malgré ses efforts pour ne pas ressembler à son paternel, il n'a pas échappé à la transgénérationnelle, parce qu'il n'a tout simplement pas fait de travail de conscientisation et de guérison de ses blessures affectives 💔
A part des insultes, des réprimandes et des jugements sévères, mon père n'a pas lui-même subi de violence physique de la part de son père, en revanche, il m'a dit avoir assisté à plusieurs scènes violentes où mon grand-père s'en prenait à sa fille, son aînée, et la battait violemment : parce qu'elle rentrait trop tard, parce qu'elle portait des jupes trop courtes, parce qu'elle répondait de travers...
Ce qu'on peut noter à ce stade, c'est que mon père a reproduit ce schéma : tout comme son père, il a frappé son aînée quand il estimait qu'elle le méritait, mais a épargné sa cadette.
Et comme mon grand-père était lui-même bloqué au niveau affectif, écouter, compatir, comprendre et accompagner les émotions de ses enfants, c'était mission impossible pour lui.
Mon père et sa soeur ont donc grandi et évolué dans une grande solitude affective.
Impossible donc pour mon père de se montrer à l'écoute, doux et à l'aise avec les émotions de ses propres enfants.
Quand vos parents ne vous ont pas montré l'exemple dès le plus jeune âge, le cerveau ne sait tout simplement pas faire 🧠
Mais quand j'ai compris tout ça, et que j'en ai parlé à plusieurs reprises, ses réactions ont été :
" N'importe quoi ! Je ne suis pas comme mon père... Je n'ai jamais été violent... Je ne vois pas pourquoi tu es devenue si virulente avec moi... Mais d'où vient cette violence chez toi..? "
J'ai eu beau lui répondre qu'elle venait de lui, qui la tenait de son père à lui, et ainsi de suite, il n'a jamais voulu entendre. Et pourtant, on parle bien de faits scientifiques, que même certaines de mes psys, avec qui il est entré en contact, ont pris le temps de lui expliquer de vive voix.
On parlera du déni dans un autre article, mais disons pour résumer que c'est un processus neurologique qui bloque ses propres souffrances infantiles et qui l'empêche de remuer son passé affectif, et donc de faire des liens avec son enfance, et son passif familial.
Comme il n'a plus accès à ses émotions, ses souvenirs, il n'a qu'une seule conclusion possible : ma fille est devenue violente comme par magie, et donc elle est folle.
Point barre à la ligne.
Et selon mon expérience professionnelle de coach de vie, mes lectures et mes recherches, c'est le cas de beaucoup de parents malheureusement... 😞
Les neurosciences
Comme je suis ouverte au yoga, à la philosophie orientale, à la méditation et à tout un tas de choses qui concernent le domaine de la spiritualité et même de l'ésotérisme, on a tendance à me prendre pour une zinzin ! Mais malgré mon ouverture d'esprit sur ces choses qu'on pourrait qualifier de "perchées", je n'en reste pas moins très terre à terre et cartésienne quand il s'agit d'expliquer la psychologie humaine.
Parce que je me suis intéressée de très très près aux neurosciences, un domaine qui me passionne depuis de nombreuses années 🧬
Rappelons alors que le cerveau de l'enfant se construit et se structure en fonction de ce qu'il entend, voit et vit, dès les premiers jours de son existence (et même durant la vie intra utérine) et durant sa plus tendre enfance.
Pour faire simple : sa structure cérébrale se façonne en fonction de ses expériences et de ses modèles d'éducation.
Si aucun travail de prise de conscience, de reprogrammation comportementale et de guérison, n'a été réalisé, il y a fort à parier qu'on deviendra le même père que notre père, la même mère que notre mère..
Pas un copier-coller exact, mais il y aura de grandes similitudes réactionnelles et comportementales.
J'en ai moi même fait les frais en m'apercevant de nombreuses réactions et schémas de pensée, qui ressemblent comme deux gouttes d'eau à ceux de mes parents.
Ainsi va la neuropsychologie et le développement du cerveau de l'enfant...
Si vous voulez aller plus loin sur ce sujet, quelques chercheurs et experts renommés qui ont exploré le développement du cerveau de l'enfant en relation avec ses modèles parentaux pendant la période critique de la vie ⬇️
Allan N. Schore - Un pionnier dans le domaine du développement affectif et social précoce, ses travaux ont mis en lumière l'importance des interactions précoces avec les parents pour la régulation émotionnelle et le développement du cerveau.
Daniel J. Siegel - Neuropsychiatre reconnu, il a écrit sur l'impact des relations parent-enfant sur le développement cérébral et émotionnel, notamment à travers la théorie de l'attachement et la neuroscience interpersonnelle.
Tiffany Field - Psychologue spécialisée dans le développement infantile, elle a étudié les effets du toucher et du contact physique précoce entre parents et enfants sur le développement neurologique et social.
Peter Fonagy - Psychologue et psychothérapeute britannique, ses recherches portent sur le rôle des interactions parent-enfant dans la construction de la capacité d'attachement et la régulation émotionnelle.
Patricia K. Kuhl - Neuroscientifique connue pour ses travaux sur le développement précoce du langage, elle explore comment l'interaction avec les parents et l'environnement affecte le développement cérébral et linguistique des enfants.
Ces chercheurs et professionnels ont tous contribué à notre compréhension de la manière dont les premières expériences relationnelles, y compris celles avec les parents, influencent la structure et la fonction du cerveau des enfants dès la vie intra-utérine et tout au long de la petite enfance.
Côté maternel
Ma mère ne m'a pas épargné non plus ; entre violence verbale, insultes, reproches à répétition, crises de nerf, coups, harcèlement, et manipulation.. Elle s'inscrit elle aussi dans ce schéma de violence transgénérationnelle.
Loin d'être fermée émotionnellement, c'est plutôt l'inverse : elle déborde d'émotions diverses et variées, elle les transpire, les montre, les crie s'il le faut. Incapable de se maîtriser, moi et ma soeur, avons été en première ligne de front face à ses tempêtes intérieures, depuis notre plus tendre enfance.
Avec en arrière-fond de ces crises, une grosse blessure d'abandon non guérie 💔
Une de ses caractéristiques les plus marquantes, c'est cette capacité de passer du chaud au froid assez rapidement, alternant ainsi les compliments les plus valorisants, et les insultes les plus horribles.. pouvant se montrer chaleureuse (voire collante et intrusive), puis froide, boudeuse et distante 🥵🥶
Mais son plus gros défaut pour moi, reste cette tendance à dire du mal d'autrui, et à semer la zizanie, à commencer par moi et ma soeur. Elle a en effet passé notre vie à nous comparer l'une à l'autre, à nous juger en messe basse, allant à l'une pour raconter ce que l'autre avait fait de mal.
Et pour cause..
La blessure d'abandon de ma mère, qui a généré ses crises et sa souffrance émotionnelle, vient de son rapport avec sa propre mère : tombée en dépression en pleine période post partum. Une mère donc indifférente aux besoins affectifs de son enfant au moment où l'enfant en a le plus besoin, les yeux rivés sur ses propres problèmes psychiatriques.
Ma mère, petite dernière d'une fratrie de 4 enfants, s'est toujours sentie "comme la 5ème roue du carrosse", d'après sa propre expression.
Ma grand-mère maternelle, paix à son âme, après une vie jâlonnée par les abandons, les trahisons et les drames, a fini avec un cerveau abîmé.
Abandonnée dans un couvent espagnol à l'âge de 2 ans..
Délaissée à 6 ans par un père parti à la guerre, puis réfugié politique en France..
Envoyée et donc abandonnée de nouveau à l'âge de 10-11 ans chez une tante pour être nourrie et scolarisée..
Maltraitée psychologiquement et sexuellement, par un mari violent et infidèle pendant plus de 30 ans, qu'elle a fini par quitter, non sans peine..
Prise en charge par un généraliste moyennâgeux, elle a sombré lentement mais sûrement dans les crises de folie et de débordement émotionnel tous types, alimentés par un cocktail d'antidépresseurs et d'alcool fort, et a passé sa vie à hurler sur ses 4 enfants, puis à les encenser, puis à les rejeter, puis à leur reprocher de ne pas être là, et ainsi de suite..
J'ai moi-même été victime de ces crises où elle appelait tous les numéros de son répertoire en laissant des messages terribles ; un mix de désespoir et de violence verbale sanglante.
Mais ces crises étaient compensées par des moments de grâce où elle débordait d'énergie, de positivité, de joie de vivre, et on pouvait alors passer de supers moments à échanger sur tout un tas de sujets hyper intéressants.
L'ombre et la lumière... ☯️
Le tempérament chaud-froid émotionnel de ma mère, n'est donc qu'un copier-coller malheureux de ma grand-mère maternelle, qui le tenait à son tour de sa propre mère. Et ce devait être ainsi sur des générations et des générations...
Sur ce point, elle n'a pas non plus échappé à la règle de la transgénérationnelle.
Au passage, plusieurs études en neurosciences, psychologie du développement et psychiatrie ont exploré les effets d'un parent au comportement ambivalent (alternance entre affection et rejet, compliments et insultes) sur le développement du cerveau de l'enfant.
Voici quelques éléments clés issus des recherches :
Des études d’imagerie cérébrale ont montré que l’amygdale (impliquée dans la gestion des émotions et la peur) est souvent hypertrophiée chez les enfants ayant vécu une relation parentale instable. Cela les rend plus sensibles au stress et enclins à des réactions émotionnelles intenses ou inappropriées.
Exemple : Teicher et al. (2003) ont trouvé des anomalies dans l’hippocampe et l’amygdale chez des enfants victimes de maltraitance émotionnelle.
Perturbation du cortex pré-frontal : ce dernier joue un rôle crucial dans la prise de décision, l'autorégulation et le contrôle des impulsions. Chez les enfants soumis à des messages contradictoires, on observe un développement réduit du cortex pré-frontal, entraînant des difficultés à gérer le stress et à anticiper les réactions des autres.
Effet sur la connectivité neuronale : des chercheurs comme Bruce Perry, ont montré que l’exposition répétée à un environnement émotionnel imprévisible peut altérer la connectivité entre les différentes régions cérébrales, rendant les enfants plus vulnérables à l'anxiété et aux troubles de l'humeur.
Pour finir avec ma lignée féminine et ma grand-mère maternelle ; après des décennies de commérage et de médisance entre ses 4 enfants, à dire du mal de l'un à l'autre, ils ont fini par se disperser.
Avant la mort de ma grand-mère, aucun des 4 enfants n'étaient en contact les uns avec les autres depuis plusieurs années, voire des décennies pour certains.
Elle avait inconsciemment semé la zizanie dans la fratrie, et de ce fait, divisé pour mieux régner.
Et bien malheureusement, c'est exactement ce qu'a reproduit ma mère entre ma soeur et moi.
Pour conclure
J'ai pleinement conscience que cet article expose l'intimité des membres de ma famille.
Alors voilà ce qui a motivé sa rédaction :
1) Depuis 20 ans, je passe pour le mouton noir, le vilain petit canard de la famille, dès que j'aborde ce sujet de la transgénérationnelle, qui est pourtant vrai, bien réel dans notre famille, prouvé par la science qui plus est, vraiment nécessaire pour la libération des schémas familiaux.
Mais je ne suis ni entendue, ni comprise, et même rejetée, jugée, traitée de folle, de méchante, ou d'ingrate.
Au point où j'en suis à l'heure actuelle, mes parents ont tellement terni mon image auprès de mes proches, que je n'ai plus aucun contact avec les membres de ma famille (et disons-le clairement, fatiguée par ces 20 dernières années de combat mental, j'ai lâché prise et cessé en cours de route d'essayer de me justifier, me racheter, et me faire comprendre...)
Je suis donc libérée de la peur de les blesser, de les choquer, ou de les exposer, puisqu'ils n'ont pas hésité à salir mon image auprès de tous. Du coup, j'ose enfin parler d'un sujet qui me semble profond, important, et nécessaire, pour moi, comme pour d'autres 🙏
De plus, je me sens dans mon bon-droit de dire ces vérités, tant pis s'ils n'ont pas fait le travail que j'ai fait de conscientisation et d'acceptation de ces histoires.. tant pis s'ils y voient de la méchanceté de ma part...
C'est leur vision, pas la mienne !
2) Ces informations, ces exemples qui me sont propres, raisonneront sûrement avec d'autres histoires, comme c'est le cas à chacun de mes articles sur le thème de la parentalité toxique que j'écris depuis quelques mois ( en témoignent tous les messages que je reçois en backstage après la parution de ces posts).
En raisonnant chez d'autres, ils déclenchent alors des prises de conscience, des envies d'entamer un travail thérapeutique pour briser les schémas transgénérationnels, et poussent à la guérison et la libération.
Ces points - la libération et la guérison - sont le moteur principal de mon travail, qu'il s'agisse de yoga, d'alimentation saine ou de psychologie.
Et comme les membres de ma famille continuent à lire mes articles, je garde le doux espoir que mes articles les aident eux aussi à comprendre leur propre souffrance, leurs blocages, et à s'en libérer 🗽
Une belle journée à vous ⭐️
Ju
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