top of page
  • Photo du rédacteurJu

Sportif blessé, Happy Bodeur dans l'âme ?

Dernière mise à jour : 27 oct. 2021




J'ai créé le concept de Happy Body après des années passées dans le milieu de la danse, d'abord pour me guérir d'une blessure due à une mauvaise pratique et un manque de connaissance et de conscience corporelle, mais également dans l'espoir de transmettre ces informations aux professeurs de sport et de danse qui continuent à véhiculer des informations erronées à leurs élèves, et qui abiment non seulement leur corps mais celui des autres.


Mon parcours


J'ai commencé la danse à l'âge de trois ans.

A dix-huit ans, je suis partie me former à l'école OFF JAZZ à Nice, en commençant à donner des cours en parallèle.

A dix-neuf ans, j'ai ouvert ma propose école et je suis devenue chorégraphe, en continuant à me former au cours de divers stages en France.

A vingt-et-un ans, j'ai validé mes acquis d'expérience en danse et j'ai intégré le Diplôme d'Etat de danse chez Rosella Hightower. Formation que j'ai quittée quelques mois avant l'examen, estimant qu'ils n'avaient rien de particulier à m'apprendre, et que ce n'était pas un bout de papier qui allait me permettre de réussir dans ce milieu !

A vingt-deux ans, je suis partie un été à New York au Broadway Dance Center pour me perfectionner.

J'ai également réalisé 500h au Studio Harmonic à Paris.

J'ai pratiqué le modern jazz, la danse classique, le contemporain, mais aussi le street jazz, le hip hop new style, le street cabaret, la salsa, la danse africaine...


La fin de ma carrière

L'année de mes vingt-cinq ans, entre les cours que je prenais, ceux que je donnais, les répétitions et les cours particuliers, je pratiquais pas moins de 35h de danse par semaine. C'est cette année-là que mon corps m'a dit stop.

Je souffrais déjà depuis un moment de douleurs chroniques aux genoux. J'ai fait plusieurs visites chez divers professionnels de la santé, qui m'ont conseillé de m'arrêter complètement, ce que j'ai fait.

Et la douleur n'a fait qu'empirer, jusqu'à m'empêcher de monter ou descendre les escaliers.

Je venais de quitter le sud de la France, là où j'avais mon école, pour tenter ma chance à Paris, et je me retrouvais cloitrée chez moi au 7ème étage sans ascenseur.

J'ai rencontré un généraliste excellent. Après quelques examens, le verdict est tombé : dysphasie due à une hyperlaxité et une pratique agressive de la danse ( les tissus autour de mes genoux étaient tellement distendus qu'ils ne maintenaient plus les rotules en place ).

Mon médecin m'a clairement expliqué que je pouvais faire une croix sur ma carrière de danseuse, et que j'avais les genoux dans l'état de ceux d'une personne de cinquante ans !!

La douche froide...

Mon généraliste m'a évité l'opération en me conseillant de me mettre au vélo, à la piscine et au yoga. Contrairement à tous les autres, il m'a déconseillé de m'arrêter de bouger, car ne rien faire distend encore plus les tissus, ce qui ne risquait pas d'arranger mon cas.

Heureusement, au Studio Harmonic, en plus des cours de danse proposés, il y avait du yoga et du yogadanse.


La prise de conscience


J'ai alors commencé un parcours du combattant, jalonné de douleurs et de déceptions, mais aussi de belles découvertes et de rencontres extraordinaires, qui m'ont permis de comprendre comment le corps fonctionne.

Dans le yoga, j'ai appris à être à l'écoute de ma douleur, chose qu'on ne nous apprend absolument pas en danse, généralement poussé à surpasser la sensation de douleur et à repousser nos limites en permanence, avec pour seul objectif de performer.

Avec le stretching postural et les connaissances de Robert Brall ( professeur de danse et ostéopathe ), j'ai appris ce qu'il faut faire et ce qu'il ne faut pas faire avec les étirements, comment étirer les tissus sans les abîmer.

Avec la danse classique et les cours de Wayne Byars ( ancien coach de l'opéra de Paris, spécialiste de bio-mécanique et de posturologie ), j'ai compris comment une bonne posture peut éviter un bon nombre de blessures.

Avec le yogadanse et Anasma ( professeure de yoga et de danse certifiée ), j'ai compris qu'on pouvait allier la pratique du yoga à la fluidité et la technique de la danse, le tout en douceur et dans le respect de ses limites.

Avec la méditation ( guidées sur youtube, personnelles, et en cours avec divers professeurs ), j'ai compris comment notre esprit peut influencer le corps, qui souffre et s'exprime à travers cette souffrance. J'ai appris à l'écouter, à travailler en binôme avec lui et non contre lui, et à en faire un allié.

Avec la kinésithérapie, j'ai intégré les bons gestes à faire et ce qu'il ne faut pas faire en fonction de certaines pathologies.

Et après trois ans de rééducation, de recherches en tous genres ( lectures, internet, vidéos... ) et de pratique, je suis redescendue à Montpellier pour intégrer une école préparatoire de remise à niveau scientifique aux Cours Diderot, qui m'a permis de compléter mes connaissances en biologie et en anatomie, et de comprendre le fonctionnement global du corps au niveau cellulaire.


La naissance du concept Happy Body


A l'issue de ces quatre ans, l'envie de créer mon propre concept m'est alors apparu : un type de yoga dynamique, actuel, inspiré des dernières recherches scientifiques, accessible à tous et basé sur une pédagogie qui permet de transmettre ces informations posturales au plus grand nombre.

Un training qui pourrait également servir aux danseurs et autres sportifs blessés à cause d'un enseignement inadéquat et irrespectueux de l'écologie intérieure ( et ils sont nombreux ! J'en ai croisé plus d'une trentaine en quelques années, généralement des moins de trente ans, abimés physiquement et mentalement par ce qui était à la base "leur passion". )

Grâce au certificat de coaching en développement personnel et professionnel que j'ai obtenu à l'EFC-MHD de Paris en 2015, et grâce aux lectures de différentes philosophies ( orientales, occidentales, ancestrales ou actuelles ), j'ai décidé de créer un concept qui n'appartient à aucune religion ou courant philosophique particulier. Le Happy Training est un cours basé sur la liberté, chacun peut y piocher ce dont il a besoin sans pour autant modifier son style de vie ou s'obliger à penser ou agir différemment.

Le Happy Training est un type de cours qui lutte contre l'ignorance et ses ravages sur le corps des gens.

Il met l'accent sur les bons échauffements, cohérents avec le reste du cours. Il est structuré en fonction de cette cohérence.

Les professeurs sont formés pour adapter le cours aux capacités du corps de leurs élèves et non pas l'inverse.

La psychologie et la pédagogie bienveillante font également partie des enseignements pour comprendre l'humain et l'amener en douceur à se dépasser, dans le respect d'autrui. Adieu le perfectionnisme et le despotisme dont font preuve certains enseignants !

34 vues0 commentaire

Comments


By Ju 

bottom of page